Balmain prouve que too much is never too much avec sa dernière collection

Olivier Rousteing joue la carte du grunge, une esthétique qu’il dit avoir explorée suite à son accident.

“Ceux qui me connaissent le mieux savent que mon goût pour le grunge n’a fait que s’approfondir depuis un an, quand j’ai été grièvement brûlé dans un accident”, explique Olivier Rousteing dans une note envoyée à la presse pour décrire la toute nouvelle collection automne Balmain. En effet, à la mi octobre, le créateur révélait avoir été victime d’une explosion de sa cheminée. Dans un cliché le montrant avec de nombreux bandages, Rousteing expliquait avoir caché la vérité de peur de ne pas être à la hauteur des attentes souvent perfectionnistes de la mode. Ses cicatrices et ses bandages se sont alors transformés en “torsades usées, rapiécées et irrégulières ajoutées aux coupes de cette collection”, détaille Rousteing.

“Une forme parfaite de beauté peut souvent être trouvée dans ce que les autres ne peuvent voir que comme imperfection”, écrit le designer qui associe ici des références du rock moderne aux techniques de la maison de couture parisienne. En ressort une esthétique grunge associée au raffinement, à l’opulence et au savoir-faire de Balmain. “J’ai décrit cette fusion inhabituelle et inattendue de deux styles comme “Kurt-Cobain-meets-Marie-Antoinette”, ajoute le créateur qui s’est inspiré directement du DIY pour peaufiner ses looks. La collection est à découvrir ci-dessus.

Récemment Netflix dévoilait sa première collaboration de luxe avec Balmain.

9 décembre 2021

Previous Article

Vogue vs Mia Frye : à qui appartient la Macarena ?

Next Article

Peut-on s'attendre à une collection posthume de Virgil Abloh pour Louis Vuitton ?

Related Posts