« Titane », le film français qui vient de retourner Cannes

La réalisatrice Julia Ducournau a su créer la surprise mais aussi le malaise au festival.

« Une œuvre violente et singulière », « beaucoup de sentiments contraires, de questionnements, de surprises à digérer et d’attentes à recalibrer », « c’est dérageant c’est décoiffant mais ça ne laisse personne indifférent ». Voici ce qu’on pouvait lire sur la toile à la sortie de la projection de « Titane », second film de Julia Ducournau présenté ce mardi 13 juillet à Cannes. Figurant parmi les œuvres les plus attendues de cette 74ème édition, « Titane » a su créer la surprise, parfois le malaise en questionnant la masculinité dans un film sanglant et grave mais ultra coloré. Violence, voici le mot qui revient à chaque ligne écrite sur Titane. « La violence qu’il y a dans ces images correspondent à la violence des stéréotypes qu’on peut imposer aux femmes« , a expliqué Julia Ducourneau sur France Inter. « Mon but premier c’est de faire sentir et dans le corps il ne peut y avoir que des radicalités. Le rapport anxieux qu’on a au corps on l’expérimente tous, parce qu’il nous rappelle notre rapport à la mort », affirme la réalisatrice.

Et dans ce film de genre complètement fou, un « manifeste cyborg de toute beauté », on suit Alexia, héroïne et tueuse en série qui perfore ses victimes à coups d’aiguilles à cheveux. Entre salon de l’automobile et bal des pompiers, la réalisatrice Julia Ducournau s’attaque aux clichés, à la violence des hommes et à celle des femmes dans un body-horror que vous pouvez déjà voir en salles. Vous aussi. Puisque le film sort ce 14 juillet dans les cinémas de France.

Festival de Cannes : découvrez ce qu’on pensé les critiques du biopic sur NTM.

14 juillet 2021

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