Le géant chinois veut concurrencer Amazon et devenir une marketplace leader.
On sait déjà qu’on ne retrouvera pas de Ralph Lauren, ni de Levi’s ou de Stüssy sur la prochaine marketplace de SHEIN. Ces marques ayant déjà attaqué le géant chinois pour contrefaçons. Après avoir lancé une plateforme de seconde-main (disponible seulement dans quelques pays), SHEIN compte bien continuer à asseoir son hégémonie en préparant l’arrivée d’une marketplace. Autrement dit, SHEIN va se mettre à vendre des produits issus d’autres marques de mode. Une information révélée par le Wall Street Journal, et qui laisse à penser que le géant chinois, désormais installé à Singapour, cherche à concurrencer des revendeurs comme Amazon, Alibaba ou encore eBay.
Selon le Wall Street Journal toujours, l’entreprise chinoise aurait déjà commencé à diversifier sa chaîne d’approvisionnement en ne se limitant plus à des usines en Chine. Certaines auraient ouvert en Turquie au milieu de l’été 2022, et SHEIN louerait actuellement des entrepôts en Pologne pour stocker des marchandises et les expédier à ses clients en Europe occidentale.
En France, SHEIN a opté pour une stratégie marketing basée sur l’ouverture de pop-up. Ces espaces éphémères ont été installés à Paris ou encore Toulouse et Montpellier. Provoquant enthousiasme et contestations. Largement critiquée pour ses nombreux plagiats, mais aussi pour ses conditions de travail jugées esclavagiste, SHEIN a annoncé investir 15 millions de dollars pour redorer son image et augmenter les contrôles sur les chaines d’approvisionnement.
5 janvier 2023
