Olivier Rousteing s’inspire de l’Égypte pour sa nouvelle collection BALMAIN

D’origines somaliennes, le créateur qui a été adopté, a longtemps cru qu’il était égyptien.

Pour sa nouvelle collection BALMAIN “Croisière”, Olivier Rousteing a choisi d’infuser de larges références à ses nouvelle pièces. Le masque de Toutounkhamon, l’enveloppe des momies, mais aussi le scarabée ou encore l’aspic (cobra égyptien) que Cléopâtre aurait selon la légende utilisé pour se suicider, se retrouvent injecter dans les robes de Rousteing. Les bandelettes utilisées pour la momification, font également écho au récent accident du designer qui avait révélé avoir été brulé suite à l’explosion de sa cheminée en 2020. Les bandages qu’il a longtemps gardé caché, sont devenus depuis sa signature. Les robes longues sont enrubannées tandis que d’autre plus courtes optent pour des écailles d’or.

On retrouve également un peu de sa récente collaboration avec Jean Paul Gaultier. Quelques marinières trainent ci et là, saupoudrant un peu l’Égypte de Bretagne. Si Olivier Rousteing a choisi pour cette collection “Croisière” de plonger dans les références de la terre des Pharaons, c’est parce qu’il a longtemps cru qu’il venait de ce pays d’Afrique. “Mes parents ont toujours pensé que j’étais égyptien”, explique t-il. “Cela a donc toujours fait partie de mon ADN, en un sens”, témoigne le designer qui a été adopté à l’âge d’un an par un couple de Français.

En quête de ses origines

En 2019 alors qu’il se met en quête de ses origines, il découvre dans une enveloppe laissée au bureau du Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (Cnaop) que sa mère est Somalienne et que son père est Éthiopien, alors qu’il pensait être métisse. “Ça reste un mystère. Ma mère adoptive m’avait dit que ma mère biologique était très foncée. Les dames de l’orphelinat avaient dit que certainement le père était blanc. J’ai grandi en ayant cette image. Quand on m’a dit que ma mère était Somalienne et mon père Éthiopien, ça a été une nouveauté pour moi, quelque chose dont je suis extrêmement fier aujourd’hui, mais qui a été très troublant.”, explique le designer dans un documentaire disponible sur Netflix.

18 novembre 2022

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