Depuis son atelier parisien la jeune femme présente une première collection “pour celles adultes malgré elles”.
L’accent est chantant, les yeux sont ronds et le phrasé est malicieux. Derrière cette description se cache Célia, originaire de Toulouse et qui a installé son petit atelier dans la capitale. Pendant le confinement la jeune femme s’est attelée à mettre sur tissu ce qu’elle avait imaginé sur papier il y a maintenant trois ans. Celle qui s’inspire de l’enfance asperge de poésie les chutes de tissus récupérés dans les ateliers parisiens et a décidé de convoquer sa machine à coudre pour réaliser sa toute première collection. Une série de pièces imaginées “pour celles adultes malgré elles”, nous explique Célia qui nous a offert une visite de son atelier.
Célia travaille actuellement sur sept silhouettes : la rêveuse, l’innocente, la naïve ou encore la timide qui s’inspirent toutes de l’art et l’enfant. Des souvenirs de rentrée des classes en pagaille qui sont brodés sur des vêtements amples éloignés du corps “comme les japonais, en oubliant le corps de la femme, parce que la femme n’est plus obligée de se soucier d’adapter son corps au vêtement“, nous confie le designeuse. Côté matière elle utilise du tulle, de la mousseline de soie, du taffeta, qu’elle retravaille pour créer des effets matelassés surpiqués et brodés. Embarquez pour un retour en enfance via notre IGTV ci-dessous. Et ne manquez pas de vous abonner à l’Instagram de Celles qui prépare le lancement de son site internet.
Et dans notre rubrique jeunes créateurs, découvrez également le label français FAL$CH GORDON qui dévoile sa première collection en hommage à Kinshasa.
22 mars 2021
