Retour au zouk pour Aya Nakamura

Elle est la seule invitée féminine sur le prochain album d’Aya Nakamura “DNK”, la chanteuse Kim avait connu le succès en 2015.

Crédit photo : Fred Digan

En annonçant l’arrivée de son nouvel album, prévu pour le 27 janvier prochain, Aya Nakamura partageait au même moment le nom des artistes choisis pour l’accompagner en featuring. Parmi eux, les rappeurs SDM et Tiakola mais aussi un nom un peu moins connu du grand public actuel. C’est celui de Kim. Trois lettres qui ont tutoyé le succès dans les années 2015. Celle qui se fait surnommer Kimy Kimy sur les réseaux avait dévoilé deux albums en 2009 et en 2016 avant de quitter le devant de la scène. La même année Le Parisien lui consacrait un article, vouant son “succès fulgurant” et la qualifiant de “future star du zouk”. Il faut dire qu’à cette époque Kim enchainait les tubes. Après le projet “Premiers pas”, sorti chez Warner music et écoulé à 20 000 exemplaires, c’est via le morceau “Mon ami” qui cumule plus de 8 millions de vues sur Youtube sept ans après sa sortie, qu’elle se fera accueillir à bras ouvert par le public. Devenant depuis une véritable référence, comme Fanny J.

Passée par Saint-Ouen, ville de son enfance, avant de rejoindre Caen, elle atterrira finalement à Villiers-le-Bel. C’est là qu’elle fondera avec son mari Tibault Baka, le label Dream Music, aujourd’hui non actif. En 2017 leur projet musical ne s’axait pas uniquement autour de la carrière de Kim. “On aimerait organiser des showcases et des interventions autour de la musique dans les écoles. On veut montrer que les jeunes en banlieue ne sont pas des bons à rien. Il y a du talent“, soulignait Tibault Baka dans les colonnes du Parisien. Forte de son succès Kim avait alors rempli des salles de concerts comme La Cigale ou encore l’Olympia en 2017.

Issue d’un métissage martiniquais et espagnole, Kim “associe sa culture musicale anglo-saxonne, à celle des Antilles”. Une catégorie qui ne résume pas parfaitement la musique de l’artiste selon Tibault Baka : “Kim est cataloguée zouk, mais ce deuxième album (Kim sorti en 2016, ndlr) a des influences beaucoup plus larges. Cet album, c’est pour rapprocher deux mondes, celui de l’afro-tropical et la pop urbaine“. Signée depuis chez AllPoints et Horion Music, Kim a amorcé son retour depuis 2022 avec quelques titres distillés ça et là, comme notamment des collaborations avec les rappeurs Landy et Gazo.

Alors si en 2023 elle fera peut-être figure d’invitée mystère sur l’album d’Aya Nakamura sur le morceau “Chacun”, c’est en réalité bel et bien le retour d’une vedette du zouk et un featuring de choix pour l’interprête de “Djadja” qui continue de célébrer les effluves du zouk.

Aya Nakamura qui se produira sur scène à Bercy les 26 et 27 mai prochains rejoindra également Rosalía et Kendrick Lamar à Paris lors du festival Lollapalooza.

9 janvier 2023

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