Après les vives réactions suscitées par la dernière publicité de Jay-Z et Beyoncé, le joailler est cette fois-ci accusé d’avoir plagié des lunettes venant d’un empire indien.
Décidément, depuis son rachat par LVMH, le joailler Tiffany’s & Co. enchaine les polémiques. Après une publicité avec le couple Jay-Z et Beyoncé dénoncée pour avoir utilisé un tableau encore jamais vu de Basquiat, le marque est accusée de plagiat. Au centre de cette polémique, l’artiste Pharrell qui a inauguré sa prochaine collab avec Tiffany’s & Co. à l’occasion du dernier défilé de Kenzo à la Fashion Week de Paris. L’artiste y est apparu avec une paire de lunettes de soleil en perles sur le nez. Un premier objet qui devrait faire l’objet d’une plus grande collection collaborative à venir entre le duo, comme l’a expliqué Pharrell lors de sa présence à Paris. Mais comme le relève le célèbre compte Instagram Diet Prada, de nombreux internautes ont remarqué plusieurs similarités entre la paire de Pharrell et deux autres datant de l’ère Mughol, un empire indien fondé en 1526.
Les paires originaires d’Inde ont été mises aux enchères par la maison Sotheby’s en octobre dernier à un prix demandé de 3,5 millions de dollars chacune. Vieilles de 400 ans, les paires de lunettes auraient le prétendu pouvoir d’éloigner le mal. “À notre connaissance, il n’y en a pas d’autres comme elles”, soulignait le président de Sotheby’s Moyen-Orient et Inde, Edward Gibbs avant la mise en vente de ces objets d’exception. Leurs prix étaient justifiés par les incrustations de bijoux tout autour et la présence de verres en diamant et en émeraude. Pour l’instant ni Tiffany’s & Co., ni Pharrell n’ont réagi.
24 janvier 2022