La joueuse serbe Petra Konjikusic s’est vue privée de casquette lors de son match l’opposant à la Française Daphnée Mpetshi Perricard car cette dernière, de la marque Nike, ne respectait pas les lois du tournois.
À Roland Garros, les couvre-chefs sont de mise, dans les gradins comme sur le terrain. Mais c’est malheureusement sans visière que la jeune joueuse Petra Konjikusic a dû disputer son match de premier tour pour les juniors face à Daphnée Mpetshi Perricard ! La raison ? Sa casquette Nike comprenait deux logos : un au centre, et l’autre, sur le côté. Or, le règlement de la fédération internationale de tennis (ITF) est très clair au sujet de la tenue des participants au Grand Chelem : un seul logo autorisé, qui ne doit d’ailleurs pas excéder 13 centimètres. Deux règles strictes qui s’appliquent uniquement aux marques qui ne sponsorisent pas le tournoi, comme c’est le cas pour Nike.
De quoi mettre en difficulté la Serbe qui, après avoir tenté de masquer l’écriture latérale avec un marqueur, s’est finalement résignée à retirer sa casquette. Avant de s’incliner face à son adversaire française en deux sets (6-3, 6-4).
Un problème de taille
Quelques jours avant, c’est l’Américaine Hailey Baptiste qui a été confrontée au même problème, alors qu’elle s’apprêtait à affronter l’Espagnole Jessica Bouzas Maneiro. Toujours signé Nike, son bandeau éponge affichait un logo trop gros. Mise à l’écart par l’arbitre de chaise Aline Rocha, la 70ème mondiale a d’abord tenté de couvrir sa virgule blanche avec un marqueur, sans succès. Denise Parnell, superviseure du Grand Chelem et première femme arbitre à Wimbledon, a ensuite été appelée à la rescousse afin de trancher, et a finalement autorisé Hailey Baptiste à jouer. Et à battre son adversaire 7-6 (4), 6-1.
3 juin 2025
