Le quartier c’est avant tout la famille

Dans la nouvelle série photographique du natif d’Aubervilliers Buscape Rubens pour notre programme Quartier Libre.

En janvier dernier la photographe Yosra Farrouj nous invitait à l’espoir en donnant la parole aux habitants du quartier de Campagne Lévêque dans sa série “Guetteurs Superstars” imaginée pour notre série Quartier Libre. La place est encore donnée à l’humain dans la nouvelle série photographique de Buscape Rubens. Pour ce natif d’Aubervilliers, immortaliser les petits riens font partie intégrante de son esthétique. Derrière son objectif il fige le temps, comme des cartes postales au dos desquelles on aimerait y laissait une petite note pour les gens qu’on aime. “Petit, sur moi j’avais souvent sur moi une petite caméra, un livre ou un appareil jetable”, nous confie t-il. Plus grand maintenant, il continue de raconter des histoires en noir et blanc, et elles sont loin d’être tristes.

ANCRÉ : Quelle est ta vision du quartier, et comment le définirais-tu ?

Mon quartier, je dirais plutôt mon environnement est constitué de personnes bienveillantes sur qui je peux compter à tout moment et vice versa. Des personnes qui me motivent quotidiennement pour aller au bout de mes objectifs. C’est grâce à cet environnement que BuscapeRuben est né. J’observais beaucoup les scènes de vie dans mon espace, lors d’évènements ou encore de voyages. 

Il y a un côté presque photographie d’époque dans ton style.

Je tire mes inspirations principalement de mes proches, des personnes créatives qui m’entourent depuis pas mal d’années, de ma culture, d’images et œuvres (cinématographiques entre autres) qui ont façonné ma perception du monde qui m’entoure au fil des ans. Mon environnement a toujours été une source d’inspiration et de motivation pour moi et le fait de voyager me permet davantage d’éveiller ma curiosité. Des personnes comme Gordon Parks, Goldie Williams, Josue Rallo, Vivian Maier, Hiro Murai ou encore Denis Villeneuve m’inspirent quotidiennement.

Pourquoi avoir choisi le noir et blanc pour t’exprimer ?

En photographiant du noir et blanc, j’essaie de revenir à l’essentiel. De faire ressentir des émotions brutes. La couleur étant absente, je dois utiliser d’autres techniques pour faire passer un message comme, les textures ou les formes. La photo en noir et blanc permet de voir les choses sous un angle différent et il y a un côté intemporel.

Que nous racontes-tu dans cette série Quartier Libre pour ANCRÉ ?

Dans cette série, j’ai mis en avant les personnes que je côtoie dans la vie de tous les jours. Des personnes issues d’environnements différents avec des profils atypiques. Je travaille énormément avec des proches ou des personnes que je connais déjà car il est plus facile de les emmener vers quelque chose de naturel et de réel. J’aime le mouvement, repérer un détail particulier dans un flux de personnes, ces petites scènes de vie presque théâtrales auxquelles beaucoup d’entre nous ne prêtent pas attention. Véhiculer des émotions, Raconter des histoires à travers des clichés : c’est ce que j’essaie de retranscrire.

Où peut-on retrouver ton travail ?

Vous pouvez trouver mon travail sur mon compte Instagram @buscaperuben ou bien sur mon site Internet www.buscaperuben.com.

3 avril 2022

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