Et qu’on vous invite à découvrir.
Alors que les musées ont rouvert, vous pourrez découvrir IRL les nouvelles expositions qui pullulent en ce moment à Paris et en France. Mais d’autres petits artistes, plus confidentiels, ont attiré notre regard. Pour ne pas passer à côté des talents qui se développent dans l’hexagone, ANCRÉ vous propose de découvrir 4 artistes peintres que nous suivons de près. Avec chacun son univers et ses techniques, ils ajoutent leur pierre à l’édifice du patrimoine français. Alors pour savourer l’éclosion de ces nouveaux talents suivez le guide ci-dessous.
DAXX
Pour l’avoir rencontré, le jeune homme est discret, un poil timide. À l’inverse de ses peintures qui montre tout un monde intérieur en ébullition. DAXX pioche dans l’univers du surréalisme tout en y ajoutant une bonne dose de contemporanéité. « Mon travail pourrait être comparé à un vase : dedans, tu peux mettre ce que tu veux, le vase suggère juste un cadre de réflexion », confiait-il à Artistik Rezo. « Je ne souhaite pas faire de l’art muet, je veux que mes pièces soient profondes et qu’elles aient du grain. Je vois souvent ce que je fais comme un oeil vers un univers qui ne répond pas à nos perceptions de la réalité« .
Son instagram : @daxxsdr
Alexis Ralaivao
Né d’un père malgache et d’une mère française, Alexis Ralaivao puise son imaginaire créatif autour de la mixité sociale. Inspiré par des peintres tels que John Currin, Gerard van Honthorst et Rembrandt, Ralaivao peint la délicatesse des corps, des moments du quotidien. Ces petits détails qui subliment des moments de vie intimes et qu’on a plaisir de redécouvrir sur les peintures à l’huile de l’artiste. Offrant des zooms sur les traits délicats du visage, d’une chaine en or torsadé sur un cou, ou d’une paire de mocassins. Tout simplement.
Son compte Instagram : @oavialar
Antoine Larrera
Antoine serait peut-être le plus tordu de la bande. Non pas parce qu’il se présente comme « candidat politique » dans sa bio Instagram, mais tout simplement pour les distorsions qu’il impose à ses sujets. Le peintre « projette sur la toile les (dé)constructions d’un réel pris sur le vif », explique la galerie Artsper qui vend les toiles de Larrera. Il reconstruit notre monde réel en torsionnant numériquement ses sujets, souvent humain. Un hyper réalisme métamorphosé pour nous amener à revoir notre quotidien en version déformée. Et si les mutants étaient déjà parmi nous ?
Son compte Instagram : @aaa_larrera
Maira Villena
Impossible de ne pas penser au peintre mexicain Diego Rivera en découvrant les œuvres de Maïrita. Tant on y retrouve ce qu’on adore dans la peinture latine, cette justesse des sujets, le tout enrobé dans un univers colorés et une richesse de l’intime et du juste. Ses sujets sont représentés sans artifice, si ce n’est celui du coup de pinceau. Originaire du Pérou, Maïrita puise ses inspirations de son pays, de sa famille et n’hésite pas à se prêter au jeu de l’autoportrait.
Son Instagram : @mairavillena
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