La chanteuse française délivre un nouvel album audacieux mêlant rnb et pop.
Son nom vous est peut-être inconnu, il nous l’était avant de tomber sur son nouvel album, un peu par hasard. Pourtant avec un nom en majuscules comme celui-ci, BERGMANN peut difficilement passer inaperçue. Sa chevelure rousse et ses chapeaux de cowboys, lui donnent même des allures d’héroïnes tout droit sortie d’un Tarantino. Des costumes et des diamants qu’elle avoue, sont autant d’artifices pour cacher son manque de confiance en elle. Pourtant dès les premières notes de “No Curfew”, son nouvel album, on entend la pleine puissance d’une artiste en devenir. Par fainéantise intellectuelle, il serait facile de la comparer à un savant mélange entre Lana Del Rey et Vanessa Paradis. Sur la papier ça fait envie, des titres en français et en anglais. Vous imaginez ? Le tout avec la maitrise de ces deux mastodontes de la chanson. Une prouesse que BERGMANN vient caresser.
Mêlant rnb, pop et chanson française, la jeune femme se pose comme une magicienne des temps modernes. Parce que personne ne veut choisir parmi ces trois catégories, parce qu’on veut tout à la fois : la fragilité, le groove et la femme fatale. Une “Love Potion”, que nous sert l’artiste dans ce nouveau projet au travers de 14 titres qui se termine par le délicieux “Parfum d’été”. Un bonus track, une cerise sur un gâteau généreux et crémeux. “Je serai toujours la même quand tu reviendras, mais je vais m’en aller”, chante BERGMANN, qui nous rappelle ainsi qu’on ne laisse jamais Bébé dans un coin. BERGMANN encore moins.
No Curfew est disponible sur toutes les plateformes de streaming.
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