L’enseigne de mode qui vient de fermer sa filiale Suisse, se dote en France d’un PDG spécialisé dans le redressement des entreprises.
La crise sanitaire aura eu des impacts différents selon les marques, si certaines ont réussi à sortir leur épingle du lot grâce notamment à un boost sur les ventes en lignes, d’autres n’arrivent pas à retrouver leur niveau d’avant crise, souvent déjà fragilisées avant l’arrivée du Covid. C’est le cas de Pimkie qui vient de quitter la Suisse après la fermeture de ses deux magasins à Genève et Crissier. Un clap de fin similaire à celui de la filiale belge de Pimkie qui, en mars dernier, a été liquidée entrainant la fermeture de 24 magasins sur le territoire de nos voisins. À la même période, l’enseigne de fast fashion se retirait du marché autrichien.
En Europe, Pimkie tente de se restructurer, comme en l’Allemagne, en Italie et en Espagne, où la marque s’est lancée dans une séries de restructurations avec quelques fermetures de magasins ciblées. En France le groupe a annoncé l’arrivée d’un nouveau PDG en la personne de Philippe Favre, ancien président de Go Sport, et chargé de redresser l’entreprise selon les mots du site spécialisé dans la grande distribution LSA Conso. Et pour cause, Favre est également directeur de Prospheres dirigeants, un cabinet de managers opérationnels spécialisés dans le redressement d’entreprise. Sur les réseaux sociaux pourtant, Pimkie semble avoir adopter les codes des nouvelles tendances avec un casting inclusif dans ses publicités tout en utilisant les différentes outils d’Instagram comme les Reels qui ont les faveurs de la génération Z. La raison se trouve peut-être ailleurs, dans des produits pas assez en accord avec sa cible.
Alors pour tenter d’attirer de nouveaux clients dans ses magasins, Pimkie vend désormais des vêtements d’occasion au kilo dans certains de ses shops.
8 janvier 2022