Etam va vendre des soutiens-gorge d’occasion à 10 euros

Le groupe veut casser le tabou autour de la lingerie de seconde-main.

Crédit photo : Amanda Wynn

Alors que les enseignes de mode multiplient les initiatives liées à la seconde-main, Pimkie ou les Galeries Lafayette installaient par exemple un corner dédié aux vêtements déjà portés, c’est au tour d’Etam de lancer son concept. Alors si les sous-vêtements sont des pièces plus intimes, le groupe de lingerie souhaite tout de même tester son offre de revente de soutiens-gorge de seconde main. C’est dans son magasin de Lyon qu’Etam teste son concept sous forme de corner. Dans un espace délimité et avec une décoration faite à base de carton, la marque commercialise des soutiens-gorge issus toutes marques, et à un prix unique de dix euros. Alors si acheter de la lingerie dite de seconde-main peut en rebuter certains, Etam assure avoir triés, puis lavés, et retriés par taille et coloris, ces pièces collectées dans son réseau de boutiques.

Le corner de seconde-main Etam à Lyon
Crédit photo : Etam

Ceux qui passent les tests et qui sont jugés en bon état sont alors mis en vente sur le corner. Les bénéfices sont eux reversés à des associations. “C’est un concept à part, joyeux, avec une vraie mise en avant des produits, pour ne pas assimiler la lingerie de seconde main à un côté friperie. Le soutien-gorge touche la sphère de l’intime: nous constatons un frein à sa circularité, car c’est un objet que l’on ne donne et ne jette pas facilement. Mais nous voulons casser les tabous: il peut avoir une seconde vie!”, explique Kachen Hong, la directrice RSE du groupe Etam. En phase de test durant tout l’état, ce corner pourra ensuite, si les résultats sont concluants, être étendu à toutes ls boutiques de la marque.

Ce nouveau geste du groupe de lingerie vient s’inscrire dans la lignée de son programme “We Care”. En février 2021 la marque française de lingerie proposait à ses clientes de venir déposer en magasin les soutiens-gorge qu’elles ne portaient plus, afin de leur offrir une seconde vie. Etam envisageaient alors deux solutions éthiques : les donner à des associations, telles que “Féminité sans abris” ou “Une Femme un toit”, les trier puis les recycler. La phase recyclage est désormais activée.

3 juin 2022

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