Nouveau faux pas de la marque de fast-fashion.
Après avoir été accusé d’esclavagisme moderne en Angleterre, Boohoo s’est vu de nouveau dans la tourmente outre-Manche. La raison : une publicité montrant une jeune femme de dos, portant un t-shirt et un string. Un visuel visant à faire la promotion du t-shirt et publié sur l’eshop de Boohoo. Un cliché jugé sexiste qui « transformait en objet et sexualisait » le corps de la femme, selon Watchdog, l’autorité britannique de la publicité (ASA). « Ni la nudité partielle ni le bas de bikini n’étaient pertinents pour le produit et les images ne le montraient pas tel qu’il serait habituellement porté », explique ASA qui a agit suite à une plainte signalant cette publicité, la jugeant « offensante, nocive et irresponsable ».
« Nous avons également noté que ni la nudité partielle ni les bas de bikini n’étaient pertinents pour le produit et que les images ne montraient pas le produit tel qu’il serait habituellement porté », ajoute l’ASA. « Pour ces raisons, nous avons conclu que la publicité objectivait et sexualisait les femmes. Elle était donc irresponsable et susceptible de causer une offense grave. ».
Retirée mercredi, la publicité avait pour but selon Boohoo, de coller à ses campagnes marketing qui reflètent « la culture dynamique » de la marque. « Déçu par les conclusions de cette décision », Boohoo a réaffirmé sa volonté de « montrer différentes manières de porter les articles » et explique montrer « la diversité des femmes dans la société et dans leur clientèle ». Avant de reconnaître « comprendre l’importance des problèmes posés » par la publicité.
Découvrez également le documentaire choc d’Arte qui épingle Boohoo et PrettyLittleThing.
17 février 2022