Lancôme réunit enfin Aya Nakamura et Édith Piaf

Après la polémique des JO, Lancôme réalise le cauchemar de tous les détracteurs d’Aya Nakamura en la faisant évoluer dans leur nouveau spot publicitaire sur une chanson de la Môme.

Crédit photo : Lancôme

En février 2024, un article de L’Express lâchait la bombe : le président Emmanuel Macron aurait demandé à Aya Nakamura de reprendre un titre d’Édith Piaf pour les Jeux Olympiques. Il n’en fallait pas plus pour faire enrager l’extrême-droite, qui a argumenté sur la légitimité de la chanteuse d’origine malienne à s’inscrire dans l’héritage de l’interprète de « La vie en rose ». Finalement, c’est un medley de ses propres chansons et de celles de Charles Aznavour que l’artiste française la plus streamée à l’étranger a interprété, accompagnée de la Garde Républicaine, laissant le soin à Céline Dion de reprendre « L’Hymne à l’amour » d’Edith Piaf pour la cérémonie d’ouverture des JO. Une polémique à l’ancrage raciste qui avait touché la jeune femme à l’époque, confiant au Chairman : « En plus de gâcher la surprise, tout est parti en cacahuète. C’était intense, tous les jours à la télé, tu regardes BFM, c’est moi, le lendemain, c’est moi… Et en plus, il y a tous les députés, tous les ministres qui parlent de moi, c’est un peu perturbant.« 

Le pied-de-nez de Lancôme

Si ni le président, ni les JO n’ont réussi à unir Aya et Edith, Lancôme, eux, ont décidé de mettre un point final à la polémique. Réalisée par Damien Chazelle en personne (Oscar du meilleur réalisateur pour La La land), la nouvelle publicité de la marque de cosmétique invite Aya Nakamaura, mais aussi Julia Roberts, Ni Ni et Isabella Rossellini à bord du « Lancôme Express », à destination des Alpes françaises enneigées. Un spot féérique de moins d’une minute pensé pour les fêtes et pour promouvoir le coffret pensé pour Noël du parfum « La vie est belle ». Un beau pied de nez à toute cette polémique, et qui offre un sacré coup de projecteur à celle qui s’apprête à sortir son 5ème album le 21 novembre prochain, « Destinée ». Et du côté de ses haters, en septembre dernier, dix militants identitaires ont été condamnés à des amendes allant jusqu’à 3 000 euros pour avoir brandit une banderole raciste lors d’un rassemblement du parti politique d’Eric Zemmour. Tout est bien, qui finit bien.

18 novembre 2025

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