Et répond à ceux qui la trouvent trop présente dans les médias
Naomi Osaka fait partie du trio choisi par Sports Illustrated pour faire la cover du numéro spécial maillot de bain. La joueuse de tennis a été enrôlée par le magazine américaine avec la rappeuse Megan Thee Stallion et l’actrice transgenre Leyna Bloom. Largement saluées, ces Unes ont aussi reçu les foudres de certains détracteurs de la championne de tennis. Après avoir décidé de quitter le tournoi de Roland Garros pour prendre soin de sa santé mentale, Naomi Osaka avait fait de s’éloigner des spotlight quelques temps. Mais la jeune femme a été rattrapée par le timing de certains photoshoots déjà programmés depuis plusieurs mois. C’est ainsi qu’elle est apparue en Une de Vogue Japon, en Une de Sports Illustrated, tout en gérant les sorties d’une mini série Netflix dédiée à son parcours, et d’une Barbie à son effigie.
Sur Twitter, la journaliste Megyn Kelly, ancienne animatrice de télévision sur Fox News, a commenté la présence remarquée de Naomi Osaka dans les médias. « N’oublions pas la couv et l’interview dans Vogue Japon et le Time Magazine ! », écrit-elle en réaction à une remarque d’un de ses confrères critiquant également la surexposition d’Osaka. Celle qui s’était faite virer de CNN après des propos polémiques sur le Blackface, ne s’attendait peut-être pas à la réponse tranchante que lui a adressé la joueuse de tennis, recadrant ainsi avec fermeté et intelligence la journaliste. « Vous voyant comme une journaliste, j’aurais supposé que vous prendriez le temps de rechercher quels sont les délais pour la conception d’un magazine. Si vous aviez fait ces recherches, vous auriez constaté que j’ai shooté toutes mes couvertures l’année dernière. Au lieu de cela, votre première réaction est de sauter sur l’occasion et de cracher votre négativité. Fait mieux Megan ».
Le tweet a été depuis effacé, Naomi Osaka ayant choisi de bloquer Megyn Kelly sur Twitter. Pour sa santé mentale. Jeu. Set. Et match.
Récemment Naomi Osaka s’était confiée dans un long essai pour le Time Magazine, proposant des changements dans le tennis pour améliorer la santé mentale des joueurs et joueuses.
20 juillet 2021
