Leur slogan : Brains, Beauty, Blockchain.
Repérée sur la toile par la journaliste Laure Coromines qui en décrit les différents groupes dans un article pour l’ADN, la communauté des crypto-baddies est le pendant féminin d’un autre phénomène : les crypto bros, autrement traduit par les frérots de la cyptomonnaie. Ces groupes d’hommes qui selon le Urban Dictionnary sont présents sur Twitter, sont complètement hypés par les crypto-monnaies. Jusqu’à en faire des “prédictions à long terme, souvent étayées par des graphiques financiers mémorisés et auto-réalisateurs”, complète la définition. Les crypto-baddies elles, prônent le féminisme, le girl power, le hustle le tout saupoudré par le syndrome de la girl boss. À cela elles ajoutent leur savoir sur les NFT et veulent faire leur place dans le métavers à grand coups de citation telles que : “une journée a assez d’heures tu as juste trop d’excuses” ou encore “pourquoi tu ne pourrais pas être une maman et une CEO”.
Ce qu’elle propose : pas grand chose
Plusieurs groupes se rejoignent derrière cet état-esprit, comme le compte Boss Beauties qui compte 51 000 abonnées sur Twitter et 7 000 sur Instagram. Leur dernier projet : une collection de 10 000 NFT représentant des portraits numériques censer “capturer les femmes autonomes”. Une initiative qui a réussi à charmer l’actrice et productrice Eva Longoria qui s’est joint au projet le temps d’un live Instagram. Le projet sera même présenter à l’occasion d’une exposition le 8 mars prochain au sièges des Nation-Unies d’après un communiqué un poil alambiqué.
This special Boss Beauties event at the UN is dedicated to the young girls who were told ‘NO’ and the women who said, ‘Just watch me.’ Join us to hear their stories of breaking glass ceilings and what we can all do to make tomorrow better than today.https://t.co/vOtO8pr7qm pic.twitter.com/9356YzCDLJ
— Boss Beauties (@BossBeautiesNFT) February 8, 2022
D’autres collectifs comme celui des crypto_besties, propose son aide pour se lancer sur le marché de la beauté et de la crypto-monnaie. Pour l’instant pas vraiment de conseils de disponibles mais plutôt un crowdfunding pour financer “le premier collectif de maquillage du métaverse”. Les @web3baddies sont elles moins coordonnées, leur compte Instagram ne compte qu’une publication citant Audrey Hepburn “Rien n’est impossible, le mot lui-même dit «Je suis possible»!”. Rien compris. On retiendra en revanche le sens de la formule de l’autre collectif @cryptobaddies dont le slogan “Brains, Beauty, Blockchain” est resté figé depuis 2018, date de leur dernière publication sur Instagram. De nombreux autres comptes associant les mots crypto, baddie, hottie pullulent sur le net et on vous conseille de vous y tenir à l’écart.
Récemment des femmes décrivaient déjà des premières agressions sexuelles dans le métavers.
We’re launching the first crypto makeup collective!
— crypto besties (💄,✨) (@cryptobesties_) December 9, 2021
We’re incentivizing more women & underrepresented groups to join crypto through active learning & ownership. The community will have a voice in the products we launch.
Learn more&contribute here: https://t.co/jFPWOhfqWK
14 février 2022
