Des ambassadeurs chinois lâchent le swoosh.
La province de Xinjiang, connue pour sa production de coton de masse, s’est vu perdre un allié de taille : le géant américain Nike. En effet, c’est en raison des accusations de travail forcé des Ouïghours, minorité musulmane présente notamment dans la région de Xinjiang, que Nike s’est engagé à ne plus acheter de coton en provenance de cette province. Une décision qui a fait beaucoup parler dans les médias chinois tant elle n’a pas plû au pays concerné.
Selon des études menées par des instituts américains et australiens, près d’un demi-million de Ouïghours ont été internés dans des camps, dont une partie soumise à du travail forcé notamment dans les champs de coton de la région de Xinjiang, en Chine. Des accusations que le pays dément en évoquant des « centres de formations professionnelles » au sujet de ces camps. Suite à ces études, Nike s’est dit « préoccupé » par la situation et déclare dans un communiqué, ne plus acheter de coton provenant de Xinjiang, début 2020. Une déclaration qui refait surface après l’imposition, lundi, de sanctions contre la Chine par l’Union Européenne au vu du traitement des Ouïghours. Suite à cela, deux ambassadeurs chinois de Nike, Wang Yibo et Tan Songyun, ont annoncé rompre tout lien avec le géant américain.
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25 mars 2021