À l’occasion du lancement de la nouvelle gamme dédiée au corps de The Ordinary, quinze femmes nous ont parlé de leur rapport au corps, mais aussi aux réseaux sociaux, ou au temps qui passe.
Présenté par The Ordinary
Les heures passées à chouchouter sa peau dans la salle de bain sont longues. À la fois acte intime et performatif, la skin care remplace peu à peu le maquillage sur les réseaux et les amatrices des routines élaborées n’ont qu’un but : avoir enfin ce visage parfait à la peau lisse et au teint rayonnant de la “clean girl” si populaire sur les réseaux. Quitte à délaisser son corps ? “On parle toujours de skin care, mais j’entends moins parler de tout ce qui est soin du corps. Il y a eu une espèce de grande tendance no make up mais peau parfaite. Le corps, finalement comme il est un peu caché, tu y fais moins attention,”, nous lance Fabiola, grande adepte des soins du visage.
Un avis partagé par un grand nombre des filles présentes autour de la table à l’occasion d’un dîner organisé par ANCRÉ et The Ordinary qui lance, justement, une nouvelle gamme de soin pour le corps. Fondée en 2016 au Canada, la marque s’appuie sur la science et démocratise le soin de qualité en garantissant l’accessibilité des ingrédients – qu’ils soient ordinaires ou innovants – à tous.tes, tout en prouvant que la qualité n’est pas définie par le prix.“Nous avons pris l’habitude, dans le domaine des soins de la peau de penser qu’un produit plus cher sera de meilleure qualité, alors qu’en réalité, une grande partie des coûts est consacrée à l’emballage et au marketing”, rappelait d’ailleurs la CEO de The Ordinary, Nicola Kilner.
Prendre soin de son corps et pas que de son visage
“Je suis vraiment une mauvaise élève, je ne prends absolument pas soin de mon corps”, admet Yasmina, pourtant passionnée de skin care.“Mon corps est toujours plus ou moins caché sous des vêtements. Et si je sais qu’on va voir un bras ou une jambe, je vais mettre de la crème, mais juste sur cette partie-là.”. Même son de cloche pour Audrey : “En été, je fais vraiment beaucoup plus attention à mon corps, parce que je sais qu’il va être plus exposé”.
Prendre soin de soi est-il toujours un acte intime ou s’inscrit-il dans une performance avec, à la clé, la tant attendue validation des réseaux sociaux ? “J’ai un peu le fantasme d’être la skin care experte qu’on voit sur Instagram”, avoue Yasmina, avant d’être rejointe par Aiseta, “J’ai l’impression qu’on est toujours trop dans l’intime quand il s’agit de corps. On va se focaliser sur ce qu’on va montrer aux gens et ce qu’on montre moins, on va le laisser de côté. Pourtant, ma skin care, je pense que je la fais quand même plus pour moi que pour les autres.”
La pression des réseaux
La question se pose : alors que la skin care sous-entend la notion de soin, prend-t-on vraiment soin de soi lorsqu’on le fait pour correspondre à un idéal virtuel ? “Je ressens un peu la pression d’avoir une belle peau.”, admet Kloé. Elle n’est pas la seule, puisque d’après une étude IFOP réalisée pour Sanofi en 2023, près de la moitié des femmes (45 %) ont déjà refusé de poster des photos sur les réseaux sociaux en raison du regard négatif sur leur peau.
“Je ressens totalement la pression d’avoir une peau parfaite”, confie Maéna à son tour, “je me compare beaucoup avec les réseaux, surtout avec l’expansion de la skin care coréenne. On voit des filles qui ont des peaux parfaites, d’autres qui ont tous les produits. Pour avoir le meilleur glow, j’ai testé des produits nuls”. Car malgré ce désir de correspondre à un idéal, elles sont nombreuses à avoir conscience que l’image véhiculée sur les réseaux est souvent celle d’un modèle inatteignable. Cécilia le rappelle d’ailleurs, le plus simplement du monde : “Il y a tellement de filtres qu’on a la sensation de courir après un résultat qu’il est impossible d’avoir”.
Difficile également de s’y retrouver quand tout devient une “trend”. Donut Glazed Skin, Pearl skin, Skinimalism… Yasmina ne sait plus où donner de la tête ! “Je suis un peu perdue dans ce monde là, je sais pas quoi acheter. Je sais que ma peau est sensible, hyper déshydratée, je sais que j’ai des imperfections. J’ai envie d’y remédier, mais je ne sais pas quoi acheter.” De son côté, Yaëlle s’amuse du fait de “changer un peu de produit régulièrement”. “Je vois des choses passer et, société de consommation oblige, j’ai envie de les tester, de les essayer !”, plaisante-t-elle. “Il faut être parfaite. Mais une peau parfaite de base n’existe pas !”, résume Kloé, lucide malgré la pression.
Pour s’en souvenir, les filles se tournent vers des modèles plus réalistes, et n’hésitent pas à pointer du doigt les marques qui mettent en avant des mannequins à la peau retouchée. “Je trouve ça cool qu’on fasse parler des personnes plus lambda. Les nouvelles campagnes beauté, elles aussi, sont de plus plus naturelles, moins fake. Ça me fait du bien”, explique Aline. Un fait qu’Aiseta, elle, tient tout de même à tempérer : “On voit un peu plus de diversité maintenant, c’est vrai, mais il y a toujours beaucoup plus de teints blancs que de carnations plus foncées. J’aimerais aussi voir plus de diversité dans les grains de peau. Quand une mannequin pose avec son acné, des gens s’amusent à retoucher sa peau en disant que c’est mieux si on ne voit pas ses boutons. Au contraire, c’est en montrant ce type de peau et en faisant la pub avec que l’on va croire à la marque et au fait que le produit fonctionne.”. The Ordinary, fait appel à ses employés comme modèles dans ses campagnes. De quoi offrir une réelle représentation de la population sur un marché qui impose trop souvent des diktats de beauté faussés.
Se voir en vrai
Lorsque l’on pense à la peau parfaite qui peuple nos feeds Instagram, on pense à une peau jeune et éclatante. “Il y a une forme de pression avec l’âge, on doit avoir toujours l’air jeune et garder une peau parfaite, que ce soit par la skin care ou par la médecine esthétique” rappelle Cécilia. Nastaha, 39 ans, tempère. “Je ne dirais pas que vieillir me fait peur, dans le sens où je trouve ça même joli d’avoir un petit peu de rides. Par contre, il y a des problématiques dans ma famille que je vois, par exemple les cernes très marquées et gonflées ou le relâchement de la peau dans le cou que je vois chez ma grand-mère, ma mère, mes tantes. J’aimerais bien m’y prendre un peu plus tôt pour le retarder un maximum.”
Comment contrer les effets de l’âge dans une société profondément jeuniste ? En s’y prenant tôt, à en croire Seda, “Moi j’ai 25 ans et je me dis que si je veux avoir une belle peau à 30 ans, 35 ans, c’est maintenant que tout se joue. C’est pas arrivé à 35 ans qu’il faut que je me réveille en me disant “Oh là là, faut passer à l’action”. Mais selon Pascale, 60 ans tout rond, une fois qu’on a passé la barre des 50 ans, la skin care ne sert plus à contrer les effets du temps mais à “les accompagner”. “Il y a un temps pour tout. Je sais que je vieillis, je sais que ma peau vieillit. Je sais qu’elle va plutôt se détendre et se relâcher. La crème, l’hydratation, ça, je prends. De l’eau, le plus d’eau. Le reste, je le laisse aux autres”.
Un acte d’amour
Accompagner la vieillesse, comme une amie bienveillante, voilà une belle façon de penser sa skin care. Car si la pression prend parfois le dessus sur le bien être, cette dernière n’empêche pas les filles installées autour de la table d’éprouver du plaisir à s’occuper d’elles. “J’ai envie de prendre soin de moi”, lance Margot, “Ça a commencé par le sport, l’alimentation et finalement, le fait d’arriver à la skincare ou bodycare, c’est un peu la suite logique. J’ai besoin de me donner de l’amour et c’est une manière de le faire que de prendre soin de ma peau, de prendre soin de mon corps, de prendre soin de tout ça.” S’aimer, c’est également s’accorder du temps, même quand on en a pas. “J’ai des enfants, je travaille à temps plein, donc c’est mon petit moment du soir, ma petite routine. Je romantise même un peu cet instant, j’aime bien avoir de beaux produits, être dans la sensorialité.”, nous confie Natasha. Le bodycare devient alors une activité, un hobby comme un autre qui nous permet de nous échapper d’un quotidien parfois oppressant, comme l’admet Yasmina, “Je suis casanière donc quand je suis à la maison, j’aime bien prendre du temps pour moi. Le dimanche, j’adore faire ces choses-là !”
Prendre soin de soi, c’est également respecter sa peau et faire attention à ce que l’on met dessus. “Je me suis dit qu’il fallait que j’apprenne à prendre soin de moi avant de prendre soin des autres”, nous révèle Marion, “Alors j’essaie de me renseigner sur les compositions“. Un point qui semble important pour toutes les invitées qui s’accordent à dire qu’elles ne souhaitent pas se tourner vers des produits à la composition mystérieuse. “Avant d’acheter un produit, je check vraiment s’il est bien. Je n’achète pas du tout un produit parce qu’il est à la mode, mais parce que sa composition est bonne, parce que des personnes qui ont les mêmes problématiques, les mêmes besoins que moi, les ont essayées et ont été convaincues”, détaille Seda.
Et c’est là que The Ordinary tire son épingle du jeu : “C’est facile de commencer avec The Ordinary. Moi ça a été la première marque que j’ai achetée. Ils ont apporté un vent de fraîcheur à la skincare. Ils l’ont élargi.”, avoue Kloe, “J’ai l’impression qu’en France ou à Paris, on s’occupait moins de sa peau avant, c’était plus médical. On allait chez le dermatologue si on avait un problème. Et eux, ils ont fait un truc un peu sexy et sérieux”. Jusqu’à apporter, aujourd’hui, le même traitement au corps trop longtemps délaissé.
La nouvelle gamme de soin Body Care de The Ordinary est disponible ici. Et bon plan au passage, à partir du 1er novembre et jusqu’au 6 décembre, dans le cadre d’une campagne anti Black Friday, The Ordinary propose -23% sur tout son site ainsi que sur les autres marques du groupe Deciem, NIOD et LOopha. Le but ? Nous donner le temps de réfléchir à nos besoins, sans précipitation, pour des achats plus réfléchis et raisonnés.
*Ce dîner a été organisé avec des lectrices d’ANCRÉ
11 novembre 2024