Et pourraient rejoindre la catégorie du meilleur film international.
La 94ème cérémonie des Oscars se tiendra le 27 mars prochain. Et depuis sa création en 1929, seuls 11 films arabes ont été nominés dans la catégorie du meilleur film international. Aujourd’hui, l’art cinématographique étant en pleine émergence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, une poignée de films arabes ont été sélectionnés pour concourir à la prestigieuse cérémonie qui récompense chaque années les meilleurs long-métrages américains et internationaux à Hollywood. Découvrez les neuf films arabes en lice pour figurer parmi les cinq nominés de la catégorie du meilleur film international.
The Tambour of Retribution (Arabie Saoudite)
Le film du réalisateur saoudien Abdulaziz Al-Shallahi nous plonge vers la fin des années 1990 et raconte le passage à l’âge adulte de Dyle, fils de Sayyaf, qui refuse de reprendre le métier de bourreau de son père et tombe amoureux de la fille d’un chanteur de mariage. « The Tambour of Retribution » gravite autour du paradoxe social basé sur la célébration de la joie et le commerce de la mort.
Souad (Égypte)
Réalisé par le cinéaste égyptien Ayten Amin, le film nous emmène dans une petite ville du delta du Nil, où Souad, 19 ans, jongle entre sa vie réelle dans laquelle elle évolue au sein d’une société conservatrice, et sa vie sur les réseaux sociaux. À travers son téléphone, elle entretient plusieurs relations virtuelles secrètes avec des hommes et leur ment sur sa vie privée. Mais un évènement tragique conduira sa soeur Rabab, âgée de 13 ans, à enquêter sur ce qu’il s’est passé.
Amira (Jordanie)
Le film réalisé par Mohamed Diab, tourne autour d’Amira, une palestinienne de 17 ans qui a vécu sa vie en croyant être la fille d’un prisonnier palestinien condamné à perpétuité dans une prison israélienne et qui aurait réussi à faire passer son sperme au-delà de la sécurité afin de pouvoir enfanter. Le jour où elle découvre la vérité concernant ce dernier, elle se lance dans une longue quête identitaire.
Haut et Fort (Maroc)
« Haut et Fort », réalisé par Nabil Ayouch, raconte l’histoire d’Anas, un ancien rappeur, qui décroche un poste de professeur dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Ce dernier s’efforcera de faire vivre les jeunes du centre de leur passion pour la culture hip-hop malgré le poids de certaines traditions conservatrices et des clichés sur ce mouvement.
The Stranger (Palestine)
« The Stranger » réalisé par le syrien Ameer Fakher Eldin nous plonge en plein plateau du Golan, territoire syrien occupé par Israël, où la vie d’un médecin non diplômé et désespéré, traversant une crise existentielle, prend un tournant inattendu lorsqu’il rencontre un homme blessé durant la guerre en Syrie. Cet évènement le poussera à affronter son destin, malgré les règles communautaires imposées en temps de guerre.
Heliopolis (Algérie)
Ce long-métrage dramatique réalisé par le scénariste et réalisateur algérien Djaffar Gacem est basé sur des faits réels et retrace les événements sanglants du 8 mai 1945, lorsque les forces coloniales françaises ont attaqué des milliers d’Algériens dans les villes de Sétif, Guelma et Kherrata. Héliopolis est le nom d’un petit village à 5 km de la ville de Guelma, où se déroule l’action du film.
Golden Butterfly (Tunisie)
Réalisé par Abdelhamid Bouchnak, ce drame fantastique met en lumière l’histoire de Moez, un policier de 30 ans qui rencontre sur son chemin un petit garçon. Avec lui, il s’embarque dans un voyage dans un monde à la fois magique et réel. De façon plus globale, le long-métrage traite de la relation toxique entre un père et un fils et des séquelles psychologiques qui en découlent. « Le film est aussi fragile qu’un papillon. », déclarait le réalisateur tunisien lors de la première projection du film.
Europa (Irak)
Le film réalisé par Haider Rashid a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2021. Il suit le périple du jeune Kamal cherchant à fuir l’Irak pour tenter de rejoindre les frontières européennes. Ce dernier devra faire face aux mercenaires sévissant à la frontière turco-bulgare dans le but de traquer les migrants. Kamal tentera de les échapper, seul dans la forêt, pendant 3 jours.
Costa Brava, Lebanon (Liban)
Ce film de la réalisatrice Mounia Akl se déroule dans un Liban en proie au réchauffement climatique. La famille Badri part se réfugier loin de la pollution et de la corruption régnant à Beyrouth, dans un chalet paisible situé en montage. Mais des travaux de construction débutant à quelques mètres du chalet vont remettre sur le tapis la dure réalité qu’ils essayaient de fuir, exacerbant les tensions familiales.
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25 novembre 2021