Marta Ortega, la femme la plus puissante de la fast fashion

À 37 ans, la fille du fondateur de Zara va devenir présidente du groupe Inditex.

Photo originale : WSJ Magazine

À 85 ans, Amancio Ortega fondateur de Zara et président du groupe Inditex s’apprête à passer le flambeau à sa fille Marta Ortega. À 37 ans, celle qui a débuté comme vendeuse dans une boutique Zara de Londres, va reprendre l’entreprise qui pèse presque 90 milliards d’euros en Bourse. Seconde de la famille, elle a toujours crié son envie d’avoir un rôle important au sein de l’entreprise familiale. “Je serai toujours là où l’entreprise a besoin de moi“, avait-elle confié dans une rare interview donnée en août 2021 au Wall Street Journal. Dans un communiqué officiel envoyé ce mardi 30 novembre elle a officialisé son nouveau rôle de présidente non exécutive du groupe Inditex créé par son père. “Je vis pour cette entreprise depuis mon enfance et j’ai appris de tous les grands professionnels avec qui j’ai travaillé au cours des 15 dernières années“, souligne Marta Ortega.

“J’ai toujours dit que je consacrerais ma vie à développer l’héritage de mes parents, tourné vers l’avenir mais tirant les leçons du passé et au service de l’entreprise, de nos actionnaires et de nos clients”, ajoute celle qui s’est occupée ces dernières années à renforcer l’offre Premium de Zara avec des collections dédiées. Si elle a longtemps été désignée comme l’héritière, l’arrivée de Marta Ortega au poste de présidente, a quelque peu fait frissonner les actionnaires du groupe Inditex, habitué à Pablo Isla qui occupait le poste depuis 2011. “Bien que cette phase de transition semble avoir été préparée en interne, le départ de Pablo Isla risque de laisser un grand vide à court terme”, rapporte le site spécialisé sur les marchés financiers, Bloomberg.

La prise de fonction de Marta Ortega sera effective “à compter du 1er avril 2022”, précise Inditex qui possède huit marques de prêt-à-porter, dont Zara, Stradivarius, Bershka et Massimo Dutti. La nouvelle présidente devra faire face à la montée de SHEIN sur le marché de la fast fashion mais aussi aux accusations grandissantes autour de Zara qui aurait selon plusieurs ONG bénéficié du travail forcé des Ouïghours en Chine.

Récemment la France interdisait notamment à Zara de s’agrandir à Bordeaux en raison de l’exploitation des Ouïghours.

2 décembre 2021

Previous Article

Vendre des sneakers qui ont l'air vieilles, la nouvelle tendance de chez Nike à Puma

Next Article

Le label de streetwear français HOLOGRAM® continue son ascension et s'offre une première boutique

Related Posts