Quand Prada se retrouve embarquée bien malgré elle dans la guerre en Ukraine

Le dictateur tchétchène Ramzan Kadyrov a annoncé l’apport de 10 000 hommes à Vladimir Poutine, dans ses boots Prada.

Les boots Prada du dictateur Kadyrov

Le diable s’habille bel et bien en Prada. Le « devil » ici n’est autre que Ramzan Kadyrov, le dictateur tchétchène qui a apporté son soutien à Vladimir Poutine en annonçant, bottes Prada aux pieds, l’arrivée de 10 000 hommes pour soutenir l’armée russe dans son invasion de l’Ukraine. Sur Twitter, ils sont plusieurs à avoir remarqué ce détail à 1 250 euros la paire. Un coup de pub dont la marque italienne se serait bien passé. Surtout quand on connait le CV de Kadyrov qui est notamment interdit sur le territoire américain, Washington disant détenir assez de preuves pour accuser l’homme d’actes de torture et de « violations grossières » des droits de l’homme.

Ce n’est pas la première fois qu’une marque se retrouve endossée par des criminels. Souvenez-vous de Guy Georges et de son sweat Umbro largement photographié lors du procès du tueur de l’Est parisien en 2001. On pense aussi à Anders Breivik, auteur de la tuerie d’Oslo en adoration devant Lacoste. Il déclarera d’ailleurs son adoration au crocodile dans un manifeste : « Je porte principalement les meilleurs vêtements de ma vie passée, c’est-à-dire des vêtements de marque très chère, des sweat-shirts Lacoste. » La marque française avait par ailleurs contacté la police norvégienne afin qu’Anders Breivik ne porte plus de vêtements de sa marque lors de ses apparitions en public, relève Stratégie dans un article dédié aux criminels et à leur garder-robe.

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28 février 2022

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