Elles font bouger le quartier. Qui sont-elles vraiment ?
Après “Nos Mères Nos Daronnes” et “On nous appelait beurettes”, la réalisatrice Bouchera Azzouz cloture sa trilogie avec “Meufs de (La) cité”, un documentaire intime qui suit le parcours de quatre jeunes femmes. Camilya, 29 ans, qui a grandi à la cité du Luth, à Gennevilliers, et Sarah, Imane et Kamba, qui vivent à Corbeil-Essonnes. À travers leurs yeux, leurs histoires, leurs mots elles viennent démêler les clichés, les blessures, les cassures entre la cité et la capitale.
“Quand on va à Paris on parle bien, on s’habille différemment”, “Je n’ai pas d’ami blanc mais je ne crois même pas qu’il y en ai dans mon lycée”. “Est-ce que serbe c’est Babtou ?”. Autant de confidences, de naturel qui donnent certaines clés pour comprendre les effets secondaires de l’immigration. D’origines différentes (maghrébines, espagnole, sénégalaise) elles sont celles qui légueront la cité de demain à leurs enfants. Que leur laisseront-elles. Que leur a t’on permis de laisser ? Le documentaire est à revoir en replay ici.
Soigner son image, sa réputation, échapper aux rumeurs, exister, s’imposer : qu'est-ce qu'être une fille "de la cité" aujourd'hui ?
— France 2 (@France2tv) January 26, 2021
Camilya, Imane et Sarah témoignent dans le documentaire "Meufs de (la) cité" à revoir sur https://t.co/PaFR6EAGCN ▶️ https://t.co/PIyNCiUJBY pic.twitter.com/qurUuycTN4