Balenciaga s’excuse après la bad buzz d’une de ses publicités mettant en scène des enfants et des produits inspirés du BDSM

La maison de luxe avec mis en scène des bambins avec des objets BDSM.

Crédit photo : Balenciaga

Pour le lancement de sa nouvelle ligne “Objets” Balenciaga avait choisi de mettre en scène des enfants entourés d’objets, dont certains tirés de l’univers du BDSM. On y voyait notamment un peluche dans un habit de bondage tenu par un marmot. Cette série photo a été réalisée par le photographe de National Geographic Gabriele Galimberti, connu pour avoir photographié des enfants et son projet “Toy Stories”. Autre détail qui a suscité la polémique, des documents utilisés comme décor lors d’un second shoot pour sa campagne Printemps 2023. Ces derniers évoquaient une affaire de pédopornographie.

Dans un tweet devenu viral on peut y avoir un zoom sur des documents judiciaires parlant de “pornographie enfantine virtuelle”. En grossissant ces feuilles de papier disposées ça et là pour agrémenter le décor autour d’un sac de la collab Balenciaga x adidas, les fans ont découvert qu’elles provenaient d’une affaire de 2008 traitée par la Cour Suprême américaine, opposant les États-Unis v. Williams, et qui portait sur des abus sexuels sur enfants. Un homme nommé Michael Williams avait été repéré par un agent en ligne après avoir posté des images d’enfants âgés d’environ 5 à 15 ans, se livrant à des comportements sexuellement explicites et exhibant leurs organes génitaux. Les services secrets américains avait ensuite obtenu un mandat de perquisition au domicile de M. Williams, où deux disques durs contenant au moins 22 images de vrais enfants se livrant à des actes sexuels explicites, dont certains à caractère sadomasochiste, avaient été saisis.

Balenciaga veut poursuivre les créateurs de sa campagne

Un enfant tenant un ours en peluche habillé de façon BDSM
Campagne Balenciaga “Objets”

Balenciaga a retiré les images des enfants tenant les ours en peluche version BDSM ainsi que le cliché du sac à main avant de s’excuser en story Instagram : “Nous nous excusons d’avoir affiché des documents déstabilisants dans notre campagne. Nous prenons cette affaire très au sérieux et engageons une action en justice contre les parties responsables de la création du décor et de l’inclusion d’articles non approuvés pour notre photoshoot de la campagne Printemps 23. Nous condamnons fermement les abus envers les enfants, sous quelque forme que ce soit. Nous défendons la sécurité et le bien-être des enfants.”

Les ours en peluche habillés de façon BDSM proviennent eux de la dernière collection de Balenciaga.

23 novembre 2022

Previous Article

L'exclusion des femmes voilées au sein des combats féministes en France

Next Article

Des cours sur Beyoncé donnés à Paris et sur inscriptions gratuites

Related Posts