Spotlight sur cette créatrice dénichée sur Instagram.
La mode a t-elle toujours été autant créative ? Surement. Mais elle n’a jamais autant été à la portée d’un aussi grand nombre. Les créatifs sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la confection de vêtements, fatigués d’une fast-fashion non respectueuse de l’environnement et de la planète que ces jeunes designers veulent préserver. L’arrivée de grands noms issus de scène plus underground a su également donner envie à ceux qui se sont trop longtemps considérés comme la contre-culture. Sur ANCRÉ nous avons à coeur de mettre en lumière ceux qui charbonnent et imaginent une mode meilleure et plurielle. Notre nouveau focus se porte sur Angèle Lepolard, une créatrice découverte sur Instagram et qui à 23 ans, mélange broderie et hasard. Rencontre.
Bonjour Angèle. Qui es-tu ?
Je suis Angèle Lepolard, j’ai 23 ans j’ai grandi dans le sud de la France à Arles.
Quel est ton parcours ?
J’ai fais les beaux-arts à Avignon où j’ai été diplômée en 2020, je faisais des costumes de performance. Je me suis installée sur Paris en septembre 2020 pour développer ma marque de vêtement : Vêtement Fragile.
Quand as-tu créé ta marque et pourquoi cette envie ?
J’ai créé ma marque en septembre 2020 à la base pour créer une ligne de vêtements excentriques monochromes pour contrer la sobriété et la monotonie du vêtement noir.
Comment définirais-tu l’ADN de Vêtement Fragile ?
La fragilité est au centre de mon travail, mais aussi le travail de la matière et de déstructuration du vêtement.
Quel est le produit phare de ta collection ?
Je dirais que la pièce emblématique de ma collection est le top en broderie « TEMPO » qui représente à la fois cette idée de fragilité, mais aussi un travail de matière. Ce top est le premier que j’ai réalisé, il a donné le tempo de ma collection, il en a défini l’esthétique. Je l’ai réalisé à la main en brodant le fil de coton à base de noeuds. C’est le résultat de nombreuses heures de concentration, j’ai laissé aussi une grande part de hasard pour me laisser surprendre par le geste de la broderie.
Comment travailles-tu l’image de ta marque ?
J’aime travailler avec des gens qui retranscrivent mon esthétique, que ça soit des modèles, des musicien.ne.s des danseurs.euses etc… Je choisis des projets qui mettent en avant la fragilité comme une force.
Comment définirais-tu ton public ?
Je dirais que mon public est sensible à un vêtement différent et destructuré, il est aussi sensible au travail de la matière mis en avant par des techniques dites « traditionnelles ».
Où peut-on retrouver tes pièces ?
Mon site est en cours de construction il sera disponible bientôt. Pour le moment on peut voir mon travail uniquement sur instagram : @angele.lepolard
Pour plus de jeunes créateurs : rendez-vous ici.
Crédit :
Production : @paristreizelab
Photographe : @jowkid
Styliste : @hybhrid
Mua : @jh.mua
Model : @tharajakobsen @sophiaferhat / Agency @metropolitanmodelsgroup
14 mai 2021