Coupe du monde féminine de rugby : ce que faut il savoir

Petit cours de rattrapage avant le coup d’envoi.

L’Équipe de France se prépare à la Coupe du Monde. Crédit photo : Agathe Breton pour adidas

La dixième édition de la Coupe du Monde féminine de rugby à XV se déroulera du 22 août au 27 septembre 2025 en Angleterre, avec un format inédit à 16 équipes. En effet, jusqu’alors, seules 12 teams participaient. Parmi elles ? Les Bleues, évidemment, qui débuteront dans la poule D le 23 août face à l’Italie. 

Un tournoi d’envergure

Diffusée sur TF1 et TMC jusqu’à la finale à Twickenham le 27 septembre, la compétition s’annonce comme la plus importante de l’histoire du rugby féminin, qui fait de plus en plus d’adeptes. En effet, d’après un rapport de World Rugby, 49 % des fans de rugby féminin le sont devenus dans les deux dernières années. La conséquence d’une meilleure mise en avant des joueuses et d’une couverture médiatique plus importante. À titre d’exemple, l’Américaine Ilona Maher est devenue la personnalité du monde du rugby la plus suivie de la planète avec ses 5,2 millions de followers. Devant Siya Kolisi (1,4) ou notre star nationale Antoine Dupont (1,2).

Fort de ce constat, le tournoi, qui s’étendra dans huit villes britanniques, affiche clairement sa vocation : révolutionner le rugby féminin. Renforcement des infrastructures, soutien accru aux sportives, et innovations techniques – on parle notamment de protège-dents connectés à LED conçus pour s’allumer en cas de choc important -, tout est mis en place pour faire briller les stars du ballon ovale.

Qui sont les favorites ?

À domicile, les Anglaises sont les gagnantes toutes désignées par les bookmakers. Victorieuse du Mondial en 1994 et 2014, l’Angleterre (poule A) est encore aujourd’hui considérée comme la Meilleure Nation du Monde avec, dans ses rangs, la meilleure joueuse du monde de 2024, Ellie Kildunne, et celle sacrée en 2023, Marlie Packer. Mais attention : lors du dernier tournoi, les Red Roses ont perdue de peu face à la Nouvelle-Zélande après avoir pris un carton rouge. Car oui, sans surprise, c’est la Nouvelle-Zélande (poule C) qui est l’autre favorite de la compétition. Et pour cause : les Black Ferns ont remporté remporté six des neuf éditions précédentes. En 1998, 2002, 2006, 2010, 2017 et 2021.

Des Bleues revanchardes

Mais les Bleues n’ont pas dit leur dernier mot, loin de là. Favorite de leur poule, les Françaises pilotées par les co-capitaines Manae Feleu, 25 ans, et Marine Ménager, 28 ans, ne manquent elles aussi pas d’ambition. Les co-sélectionneurs du XV de France féminin Gaëlle Mignot et David Ortiz se sont mis d’accord sur 32 joueuses pour ce Mondial afin d’espérer dépasser, enfin, la troisième place, obtenue en 1994, 2002, 2006, 2014, 2017 et 2021. Parmi elles ? Pauline Bourdon-Sansus (demie de mêlée), numéro 2 du Top 50 des joueuses internationales par RugbyPass et pressentie pour le titre de meilleure joueuse en 2024, mais aussi Morgane Bourgeois (arrière), Madoussou Fall-Raclot (deuxième ligne), Gabrielle Vernier (centre) ou encore Rose Bernadou (pilliers).

Et si elles ont perdu samedi dernier face à l’Angleterre lors d’un match amical (6-40) après de nombreuses fautes, elles ne s’avouent pas vaincues pour autant. Bien au contraire. « On sait désormais ce qui nous manque, on sait ce qui ne va pas, explique Joanna Grisez, autre grand nom du XV de France à Midi Olympique, On a vraiment besoin d’être beaucoup moins pénalisées et de garder un peu plus le ballon. Évidemment, Je ne suis pas sûre qu’on avait besoin d’en prendre 40, mais en tout cas, maintenant, il faut s’en servir pour rebondir. C’est peut-être un mal pour un bien. » Réponse dans quelques jours.

20 août 2025

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